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## Popup
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htmlText_C8ADEDA4_82E9_713B_41DE_54E74FA0F133.html = Construit en 1936, « l’Esmeralda » est le dernier dundee-thonier de la flottille de Groix. Il draguait le long des côtes françaises et pêchait le thon dans l’Océan Atlantique-Nord avant d’être échoué en 1957 dans l’anse de Kerhervy.
Mauris aliquet neque quis libero consequat vestibulum. Donec lacinia consequat dolor viverra sagittis. Praesent consequat porttitor risus, eu condimentum nunc. Proin et velit ac sapien luctus efficitur egestas ac augue. Nunc dictum, augue eget eleifend interdum, quam libero imperdiet lectus, vel scelerisque turpis lectus vel ligula. Duis a porta sem. Maecenas sollicitudin nunc id risus fringilla, a pharetra orci iaculis. Aliquam turpis ligula, tincidunt sit amet consequat ac, imperdiet non dolor.
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Aménagement de Kerhervy
D’un lieu d’hivernage à une décharge
Dans la tradition populaire, Kerhervy est connu comme un site d’hivernage pour les bateaux. Cependant, nous découvrons, toujours à l’aide des images aériennes de l’époque, que les navires étaient abrités dans une autre anse, plus petite, située sur l’autre rive du Blavet, sous le village de Tal Ar Mor. Ces navires y étaient amenés en hivernage, peut-être par manque de place de l’autre côté de la rive, et non pas en tant que carcasses déposées dans la vase.
Comme vu précédemment, les années 1950-1960 marquent une rupture dans l’utilisation du site. L’anse de Kerhervy devient un lieu de dépôt où sont échouées les carcasses de bateaux retirés du service. La vasière se remplit peu à peu, renouant avec la culture des pêcheurs qui préféraient laisser mourir leurs navires sur les fonds marins, plutôt que de les voir « finir sur un rond-point ».
A partir du début des années 1970, la carrière située à proximité de l’anse est fermée. Cet arrêt transforme le lieu qui devient alors une véritable décharge à ciel ouvert, où s’entassent détritus et carcasses de voitures. On peut également noter que le site devient, aux yeux de la population locale, malfamé. Encore aujourd’hui, le site accueille des activités clandestines (prostitution), symboles d’un lieu qui n’a pas encore définitivement tiré un trait sur son passé.
La construction patrimoniale du « cimetière » de bateaux
La volonté de Jean Le Scouarnec de créer sur le site de Kerhervy une scène de théâtre au début des années 1980 marque le début d’un processus de patrimonialisation du lieu dans l’imaginaire collectif. Aux yeux de tous, le site a l’appellation de « cimetière » de bateaux, alors qu’on peut uniquement le qualifier de « dépôt » d’épaves. Plusieurs projets d’aménagement au fil des décennies ont vu le jour, pour faire du site de Kerhervy un lieu de rencontre et de promenades ; et donc un lieu vivant.
Mais nous sommes en droit de nous demander si le site de Kerhervy nécessite, voire mérite, d’être mis en valeur. En effet, tout cela n’est que provisoire puisque les navires se décomposent et s’enfoncent progressivement dans la vase ; faisant de ce lieu un endroit éphémère. Ainsi, sa patrimonialisation ne serait-elle pas une démarche à court terme, dans un lieu qui ne s’y prête finalement pas ?
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Approche culturelle
Le cimetière de bateaux de Lanester constitue un lieu culturel à part entière. C’est un lieu unique chargé d’histoire maritime mais également d’histoire culturelle. En effet, selon une croyance populaire, la destruction d’un bateau est sujet à porter malheur à celui qui le fait. Forger un lieu mêlant culture et mémoire est une opportunité pour la ville de se créer un endroit culturel incontournable et singulier. La ville décide donc de l’implantation d’un théâtre de plein air possédant comme toile de fond, les épaves de bateaux. Avoir cet amphithéâtre en face de ce paysage mémorable invite à une sorte de méditation sur la temporalité et notamment sur l’échéance des choses. Par ailleurs, le cimetière de bateaux de Kerhervy n’est pas un site unique, il en existe de nombreux et particulièrement en Bretagne. Pour certains d’entre eux, l’aspect culturel se manifeste via l’arrivée d’artistes qui viennent peindre les carcasses ou encore les graffeurs qui viennent marquer leur art sur les coques des bateaux.
Création du théâtre
La découverte du lieu
Le site du cimetière de bateaux est découvert totalement par hasard par Jean Le Scouarnec, fondateur de la structure théâtrale, au détour d’une promenade. Du côté de Kervignac, Jean Le Scouarnec et un ami aperçoivent les épaves des bateaux venus terminer leur vie sur les rives du Blavet. Le lieu, atypique, dégage une poésie certaine qui n’échappe pas à l’homme de théâtre. Ils font le tour de la rive jusqu’à rejoindre les bateaux échoués, en traversant des bois et des chemins impraticables. Kerhervy ne possède alors pas de chemin qui facilite l’accès au site. Jean voit en cette “décharge” d’épaves un lieu plein de charme, une scène de théâtre en plein air. Il voit ainsi le lieu comme un “cimetière de bateaux”, lui donnant une tout autre dimension et une définition bien différente de ce qu’il possédait alors. Le lieu devient alors un décor de théâtre pour les festivals qui arriveront par la suite.
La construction d’un site patrimonial
En 1978, le Théâtre du Quotidien à Lorient, co-dirigé par Guy Froger et Jean Le Scouarnec est l’un des premiers théâtres de province à bénéficier de subventions de l’Etat afin de décentraliser les activités culturelles. Le projet du théâtre de l’anse prend donc forme en avril 1981 avec le festival du Pont du Bonhomme qui fête son 40e anniversaire cette année 2021. C’est Jean Le Scouarnec qui propose ce projet à la ville de Lanester, c’est-à-dire l’idée de construire un théâtre en extérieur pouvant accueillir environ 500 personnes, avec comme décor le cimetière de bateaux de Kerhervy, se trouvant sur le Blavet. Le choix d’un tel lieu concerne le fait que le cimetière de bateaux a ce côté magique, c’est un décor naturel propice à la création d’un lieu patrimonial. Le théâtre sera en bois. Une maquette du lieu avait même été confectionnée pour expliciter les ambitions du projet. C’est l’adjointe chargée des Affaires culturelles, Léone Beaumes, qui va appuyer ce projet artistique auprès des élus autour de Monsieur Jean Maurice, le maire. Ce projet naît d’une volonté politique locale forte et le soutien des Centres dramatiques nationaux de Rennes et de Nanterre, dirigé alors par Pierre Debauche, metteur en scène et fondateur du théâtre des Amandiers.
La toute première représentation théâtrale est donnée le 25 juillet 1981. Jean Le Scouarnec met en scène, en ce lieu insolite, la pièce de Corneille, Le Cid. Treize représentations théâtrales seront jouées. Cette même année, du 9 juillet au 14 août 1981, d’autres pièces seront jouées : Don Giovanni et Pulcinella ; Don Juan et les Fourberies de Scapin de Molière. A l’origine provisoire, l'amphithéâtre de bois va finalement être conservé. Ce lieu devient rapidement un lieu touristique et culturel important pour Lanester si bien que Jack Lang, ministre de la Culture, viendra en 1985 afin de montrer son soutien à la structure et au festival.
Le festival du Pont du Bonhomme connaît sa dernière programmation en 2016. Le relais est pris par Quai 9, la nouvelle salle de spectacle communale. Quai 9 clôt chaqe année par un week-end de spectacles de théâtre, hors les murs, sur les bords du Blavet à Kerhervy.
La mise en place et le développement du théâtre
Les premiers pas du théâtre amateur
En 1981 naît le Festival du Pont du Bonhomme, un festival de théâtre professionnel qui s'appuie sur les pratiques culturelles déjà existantes au sein du territoire lanestérien pour ainsi prendre une envolée conséquente. L’association la Fontaine aux chevaux, qui est une association de théâtre pour amateurs, dirigée par Léone Beaumes, est créée deux ans plus tard, en 1983 avec la volonté de populariser le théâtre à Lanester qui comptait déjà beaucoup d’adeptes en particulier parmi les scolaires. Cette association impulse la création d’un autre festival, mais cette fois-ci, pour les amateurs. Il sera également programmé au cimetière de bateaux, le Festival de Kerhervy est né. Tous les étés, de petites troupes de théâtre scolaires vont participer à ce festival, jusqu’à devenir un événement incontournable pour les habitants de l’agglomération lorientaise qui viennent nombreux pour assister aux représentations si bien qu’il manque parfois de place pour les spectateurs au sein de l’amphithéâtre de bois. Les habitués comme les curieux s’y pressent malgré les contraintes pouvant surgir lors de ces manifestations notamment la pluie et le vent. Un projet de couvrir l’amphithéâtre sera tout de même engagé pour permettre aux intervenants comme aux spectateurs de pouvoir plus confortablement profiter des lieux mais finalement cette idée sera abandonnée.
Le festival va prendre de l’ampleur et de nombreuses troupes souhaitent s’y représenter. Les organisateurs du festival doivent donc procéder à une sélection à travers la Bretagne qui s’étend des Côtes d’Armor à Nantes. Cette sélection débute à partir du mois de novembre. Des festivals de chant et de danse sont aussi proposés en plus du théâtre afin de diversifier les offres. Le théâtre de plein-air souhaite depuis ses tout débuts proposer un large éventail de créations professionnelles touchant un public très divers en collaboration avec les élus municipaux et les artistes et associations. De plus, des expositions temporaires d’artistes locaux (peintres, verriers, sculpteurs, etc) étaient également présentées au public. De nombreux projets ont été proposés au théâtre de Kerhervy (opéra, chant, danse etc…), certains ont pu voir le jour, d’autres non. Le lieu est encore sujet à des projets municipaux.
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Approche naturelle
La rade de Lorient
La rade de Lorient représente l'estuaire du Blavet, du Scorff et du Ter avec l'océan Atlantique. Elle est bordée par les communes de Kervignac, Locmiquélic, Port-Louis et Gâvres à l'est et par les communes de Larmor-Plage, Lorient et Lanester à l'ouest., commune où se trouve le site de Kerhervy. Cette rade compte de nombreuses installations portuaires comme des ports de plaisance ou encore la base des sous-marins. Elle est également reconnue comme zone “Natura 2 000” et plus précisément comme “Zone de protection spéciale” (ZPS), relative à la protection des oiseaux. Selon le diagnostic Avifaune (note bdp) réalisé par l'Observatoire régional de l'Avifaune (ORA), la rade de Lorient atteint, courant 2013 et 2014, le classement d'importance internationale avec plus de 20 000 oiseaux d'eau.
Pour l'année 2019, le diagnostic montre ainsi que la rade accueille deux espèces d'importance internationale : la bernache cravant et le grand gravelot ; 18 espèces d'importance nationale ainsi que quatre espèces sur la liste rouge, établie à l’échelle régionale qui identifie les oiseaux les plus menacés du territoire.
Pour ce qui est de l'appellation ”Natura 2 000”, il désigne un site naturel ou semi-naturel placé sous protection par l'Union Européenne. Cette protection s'explique entre autres par la grande valeur patrimoniale du site en question. Notamment du point de vue de la faune et de la flore. Le but du réseau Natura 2 000 est ainsi de maintenir une diversité biologique tout en prenant en compte les différentes réalités du lieu qu'elles soient économiques, sociales, culturelles ou encore régionales. Cette logique dite de développement durable n'est pas directement présente sur le site de Kerhervy qui n’est pas catégorisé comme zone Natura 2 000. Le Morbihan compte 25 sites classés dont 3 entourent Kerhervy. (Carte)
Considéré comme une partie de l'ensemble "rade de Lorient", le site du cimetière de bateau est le foyer hivernale d'une trentaine d'espèces ornithologiques différentes. Certaines d'entre elles sont d'ailleurs présentes sur la liste rouge de la commune de Lanester avec 6 espèces dont le moineau friquet ou encore le pouillot à grands sourcils. On peut également noter la présence de cygnes noir recensés en 2015. Cependant, le site de Kerhervy ne dispose pas d'une documentation propre et il n'est abordé, en termes de population aviaire, que dans les ensembles précédemment cités. Ce manque de documentation empêche une étude précise du site. De plus, les avis de différents professionnels comme Maël Garré, responsable du site Web Nature et Sac à dos, considèrent le site comme commun en ce qui concerne sa biodiversité et son écosystème. Cela nous oblige à nuancer les données compilées au cours de ces recherches.
d'un boisement de chênes et de châtaigniers avec respectivement 36% et 12% selon le Centre Régional de la propriété Forestière Bretagne - Pays de la Loire.
En définitive, le cimetière de bateaux de kerhervy apparaît comme commun pour ce qui concerne la biodiversité. Le site accueille bien des espèces d'oiseaux plus ou moins importantes et/ou menacées mais le manque d'études et plus globalement, de sources, nous empêche de dresser un tableau précis et complet de ce volet "nature".
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Contexte et histoire
La pêche
Entre 1870 et 1940, l’île de Groix est le premier port thonier français, d’abord spécialisé dans la pêche à la sardine. Faisant suite aux crises sardinières de 1880 et 1902, Groix se reconvertit dans la pêche au thon et dans la drague. A partir de 1920, les patrons pêcheurs groisillons mettent leur bateau en hivernage dans les anses de rivières ; abrités dans les vasières, les thoniers repartent à la pêche au printemps. Lors de la Seconde Guerre mondiale, l’armée allemande interdit les campagnes de pêche et impose des restrictions aux armateurs. Les pêcheurs mobilisés pour rejoindre le front cachent leurs bateaux dans les zones d’hivernage pour éviter leur réquisition par les Allemands. La guerre finie, certains thoniers restent sur place, abîmés par les bombardements ou laissés par les marins morts au front.
La tradition était prise et pendant des années les patrons pêcheurs envoyaient sur cette vasière leurs vieux navires. Les nouveaux matériaux, nouvelles techniques de pêche et nouvelles espèces à capturer ont fait que ces bateaux d’avant-guerre et d’après-guerre étaient technologiquement dépassés. Ils ont été laissés dans la vase de Kerhervy. Petit à petit, ce fut une pratique courante que d’abandonner son bateau dans cet endroit.
La motorisation de la flotte
Une première phase de motorisation est opérée dans les années 1930. Ce moment n’est pas concluant puisque les dundees, navires qui composent majoritairement la flotte de Groix, ne sont pas compatibles avec une modernisation de leurs équipements. Ce n’est donc qu’à partir de l’après-guerre qu’une flotte motorisée est construite, entraînant le déclin des dundees, dont certains viendront s’échouer à Kerhervy.
Pour prouver cela, nous avons opéré un comparatif des images aériennes du site de Kerhervy. Comme on peut le constater sur les photographies aériennes de 1952 et de 1962, la plus ancienne ne montre aucun bateau échoué dans l’anse. Cependant, une décennie plus tard,
on constate une vingtaine d’épaves, échouées dans la vasière, sans aucune logique de rangements. On peut donc supposer que la transition entre les navires à voile et ceux à moteur s’est opérée à la charnière des années 1950 et 1960, comme le prouvent les images.
Le plan Mellick
Ce plan est une décision politique ayant pour but la mise en casse d’un certain nombre de bateaux de pêche. Imaginé par Jacques Mellick, ministre de la Mer de 1988 à 1991, ce plan vise à réduire la capacité de pêche de la flotte française. Ce plan est annoncé par le gouvernement le 13 mars 1991. Il s'agissait de respecter les demandes européennes de limitation de la surpêche par réduction de 40 % des capacités de pêche. Les pêcheurs étaient incités, par des aides financières et des mesures sociales, à détruire leurs bateaux les plus vieux. Le plan a eu pour effet de réduire le nombre de bateaux de plus de 20 ans et de moins de 12 mètres, car on estimait qu’il y avait trop de bateaux, trop puissants par rapport aux réserves de poisson.
A partir des années 1990, la flotte est alors en partie désarmée, permettant d’alimenter de nouveau le « cimetière » de bateaux de Kerhervy. Les pêcheurs ou les affaires maritimes proposaient à la mairie de Lanester de venir y faire échouer leurs navires totalement dépollués (à leur frais). L’association de la « Fontaine aux Chevaux », présidée par Daniel Clabecq, traitait les demandes et se chargeait avec son équipe de la mise en place des navires dans
l’anse au moyen de tracteurs qui tiraient les bateaux depuis la rive. On remarque d’ailleurs une hausse du nombre de navires échoués dans la vasière de Kerhervy à partir des années 1990, des suites du Plan Mellick.
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Contexte et histoire
La pêche
Entre 1870 et 1940, l’île de Groix est le premier port thonier français, d’abord spécialisé dans la pêche à la sardine. Faisant suite aux crises sardinières de 1880 et 1902, Groix se reconvertit dans la pêche au thon et dans la drague. A partir de 1920, les patrons pêcheurs groisillons mettent leur bateau en hivernage dans les anses de rivières ; abrités dans les vasières, les thoniers repartent à la pêche au printemps. Lors de la Seconde Guerre mondiale, l’armée allemande interdit les campagnes de pêche et impose des restrictions aux armateurs. Les pêcheurs mobilisés pour rejoindre le front cachent leurs bateaux dans les zones d’hivernage pour éviter leur réquisition par les Allemands. La guerre finie, certains thoniers restent sur place, abîmés par les bombardements ou laissés par les marins morts au front.
La tradition était prise et pendant des années les patrons pêcheurs envoyaient sur cette vasière leurs vieux navires. Les nouveaux matériaux, nouvelles techniques de pêche et nouvelles espèces à capturer ont fait que ces bateaux d’avant-guerre et d’après-guerre étaient technologiquement dépassés. Ils ont été laissés dans la vase de Kerhervy. Petit à petit, ce fut une pratique courante que d’abandonner son bateau dans cet endroit.
La motorisation de la flotte
Une première phase de motorisation est opérée dans les années 1930. Ce moment n’est pas concluant puisque les dundees, navires qui composent majoritairement la flotte de Groix, ne sont pas compatibles avec une modernisation de leurs équipements. Ce n’est donc qu’à partir de l’après-guerre qu’une flotte motorisée est construite, entraînant le déclin des dundees, dont certains viendront s’échouer à Kerhervy.
Pour prouver cela, nous avons opéré un comparatif des images aériennes du site de Kerhervy. Comme on peut le constater sur les photographies aériennes de 1952 et de 1962, la plus ancienne ne montre aucun bateau échoué dans l’anse. Cependant, une décennie plus tard,
on constate une vingtaine d’épaves, échouées dans la vasière, sans aucune logique de rangements. On peut donc supposer que la transition entre les navires à voile et ceux à moteur s’est opérée à la charnière des années 1950 et 1960, comme le prouvent les images.
Le plan Mellick
Ce plan est une décision politique ayant pour but la mise en casse d’un certain nombre de bateaux de pêche. Imaginé par Jacques Mellick, ministre de la Mer de 1988 à 1991, ce plan vise à réduire la capacité de pêche de la flotte française. Ce plan est annoncé par le gouvernement le 13 mars 1991. Il s'agissait de respecter les demandes européennes de limitation de la surpêche par réduction de 40 % des capacités de pêche. Les pêcheurs étaient incités, par des aides financières et des mesures sociales, à détruire leurs bateaux les plus vieux. Le plan a eu pour effet de réduire le nombre de bateaux de plus de 20 ans et de moins de 12 mètres, car on estimait qu’il y avait trop de bateaux, trop puissants par rapport aux réserves de poisson.
A partir des années 1990, la flotte est alors en partie désarmée, permettant d’alimenter de nouveau le « cimetière » de bateaux de Kerhervy. Les pêcheurs ou les affaires maritimes proposaient à la mairie de Lanester de venir y faire échouer leurs navires totalement dépollués (à leur frais). L’association de la « Fontaine aux Chevaux », présidée par Daniel Clabecq, traitait les demandes et se chargeait avec son équipe de la mise en place des navires dans
l’anse au moyen de tracteurs qui tiraient les bateaux depuis la rive. On remarque d’ailleurs une hausse du nombre de navires échoués dans la vasière de Kerhervy à partir des années 1990, des suites du Plan Mellick.
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Contexte et histoire
La pêche
Entre 1870 et 1940, l’île de Groix est le premier port thonier français, d’abord spécialisé dans la pêche à la sardine. Faisant suite aux crises sardinières de 1880 et 1902, Groix se reconvertit dans la pêche au thon et dans la drague. A partir de 1920, les patrons pêcheurs groisillons mettent leur bateau en hivernage dans les anses de rivières ; abrités dans les vasières, les thoniers repartent à la pêche au printemps. Lors de la Seconde Guerre mondiale, l’armée allemande interdit les campagnes de pêche et impose des restrictions aux armateurs. Les pêcheurs mobilisés pour rejoindre le front cachent leurs bateaux dans les zones d’hivernage pour éviter leur réquisition par les Allemands. La guerre finie, certains thoniers restent sur place, abîmés par les bombardements ou laissés par les marins morts au front.
La tradition était prise et pendant des années les patrons pêcheurs envoyaient sur cette vasière leurs vieux navires. Les nouveaux matériaux, nouvelles techniques de pêche et nouvelles espèces à capturer ont fait que ces bateaux d’avant-guerre et d’après-guerre étaient technologiquement dépassés. Ils ont été laissés dans la vase de Kerhervy. Petit à petit, ce fut une pratique courante que d’abandonner son bateau dans cet endroit.
La motorisation de la flotte
Une première phase de motorisation est opérée dans les années 1930. Ce moment n’est pas concluant puisque les dundees, navires qui composent majoritairement la flotte de Groix, ne sont pas compatibles avec une modernisation de leurs équipements. Ce n’est donc qu’à partir de l’après-guerre qu’une flotte motorisée est construite, entraînant le déclin des dundees, dont certains viendront s’échouer à Kerhervy.
Pour prouver cela, nous avons opéré un comparatif des images aériennes du site de Kerhervy. Comme on peut le constater sur les photographies aériennes de 1952 et de 1962, la plus ancienne ne montre aucun bateau échoué dans l’anse. Cependant, une décennie plus tard,
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Le plan Mellick
Ce plan est une décision politique ayant pour but la mise en casse d’un certain nombre de bateaux de pêche. Imaginé par Jacques Mellick, ministre de la Mer de 1988 à 1991, ce plan vise à réduire la capacité de pêche de la flotte française. Ce plan est annoncé par le gouvernement le 13 mars 1991. Il s'agissait de respecter les demandes européennes de limitation de la surpêche par réduction de 40 % des capacités de pêche. Les pêcheurs étaient incités, par des aides financières et des mesures sociales, à détruire leurs bateaux les plus vieux. Le plan a eu pour effet de réduire le nombre de bateaux de plus de 20 ans et de moins de 12 mètres, car on estimait qu’il y avait trop de bateaux, trop puissants par rapport aux réserves de poisson.
A partir des années 1990, la flotte est alors en partie désarmée, permettant d’alimenter de nouveau le « cimetière » de bateaux de Kerhervy. Les pêcheurs ou les affaires maritimes proposaient à la mairie de Lanester de venir y faire échouer leurs navires totalement dépollués (à leur frais). L’association de la « Fontaine aux Chevaux », présidée par Daniel Clabecq, traitait les demandes et se chargeait avec son équipe de la mise en place des navires dans
l’anse au moyen de tracteurs qui tiraient les bateaux depuis la rive. On remarque d’ailleurs une hausse du nombre de navires échoués dans la vasière de Kerhervy à partir des années 1990, des suites du Plan Mellick.
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Contexte et histoire
La pêche
Entre 1870 et 1940, l’île de Groix est le premier port thonier français, d’abord spécialisé dans la pêche à la sardine. Faisant suite aux crises sardinières de 1880 et 1902, Groix se reconvertit dans la pêche au thon et dans la drague. A partir de 1920, les patrons pêcheurs groisillons mettent leur bateau en hivernage dans les anses de rivières ; abrités dans les vasières, les thoniers repartent à la pêche au printemps. Lors de la Seconde Guerre mondiale, l’armée allemande interdit les campagnes de pêche et impose des restrictions aux armateurs. Les pêcheurs mobilisés pour rejoindre le front cachent leurs bateaux dans les zones d’hivernage pour éviter leur réquisition par les Allemands. La guerre finie, certains thoniers restent sur place, abîmés par les bombardements ou laissés par les marins morts au front.
La tradition était prise et pendant des années les patrons pêcheurs envoyaient sur cette vasière leurs vieux navires. Les nouveaux matériaux, nouvelles techniques de pêche et nouvelles espèces à capturer ont fait que ces bateaux d’avant-guerre et d’après-guerre étaient technologiquement dépassés. Ils ont été laissés dans la vase de Kerhervy. Petit à petit, ce fut une pratique courante que d’abandonner son bateau dans cet endroit.
La motorisation de la flotte
Une première phase de motorisation est opérée dans les années 1930. Ce moment n’est pas concluant puisque les dundees, navires qui composent majoritairement la flotte de Groix, ne sont pas compatibles avec une modernisation de leurs équipements. Ce n’est donc qu’à partir de l’après-guerre qu’une flotte motorisée est construite, entraînant le déclin des dundees, dont certains viendront s’échouer à Kerhervy.
Pour prouver cela, nous avons opéré un comparatif des images aériennes du site de Kerhervy. Comme on peut le constater sur les photographies aériennes de 1952 et de 1962, la plus ancienne ne montre aucun bateau échoué dans l’anse. Cependant, une décennie plus tard,
on constate une vingtaine d’épaves, échouées dans la vasière, sans aucune logique de rangements. On peut donc supposer que la transition entre les navires à voile et ceux à moteur s’est opérée à la charnière des années 1950 et 1960, comme le prouvent les images.
Le plan Mellick
Ce plan est une décision politique ayant pour but la mise en casse d’un certain nombre de bateaux de pêche. Imaginé par Jacques Mellick, ministre de la Mer de 1988 à 1991, ce plan vise à réduire la capacité de pêche de la flotte française. Ce plan est annoncé par le gouvernement le 13 mars 1991. Il s'agissait de respecter les demandes européennes de limitation de la surpêche par réduction de 40 % des capacités de pêche. Les pêcheurs étaient incités, par des aides financières et des mesures sociales, à détruire leurs bateaux les plus vieux. Le plan a eu pour effet de réduire le nombre de bateaux de plus de 20 ans et de moins de 12 mètres, car on estimait qu’il y avait trop de bateaux, trop puissants par rapport aux réserves de poisson.
A partir des années 1990, la flotte est alors en partie désarmée, permettant d’alimenter de nouveau le « cimetière » de bateaux de Kerhervy. Les pêcheurs ou les affaires maritimes proposaient à la mairie de Lanester de venir y faire échouer leurs navires totalement dépollués (à leur frais). L’association de la « Fontaine aux Chevaux », présidée par Daniel Clabecq, traitait les demandes et se chargeait avec son équipe de la mise en place des navires dans
l’anse au moyen de tracteurs qui tiraient les bateaux depuis la rive. On remarque d’ailleurs une hausse du nombre de navires échoués dans la vasière de Kerhervy à partir des années 1990, des suites du Plan Mellick.
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Contexte et histoire
La pêche
Entre 1870 et 1940, l’île de Groix est le premier port thonier français, d’abord spécialisé dans la pêche à la sardine. Faisant suite aux crises sardinières de 1880 et 1902, Groix se reconvertit dans la pêche au thon et dans la drague. A partir de 1920, les patrons pêcheurs groisillons mettent leur bateau en hivernage dans les anses de rivières ; abrités dans les vasières, les thoniers repartent à la pêche au printemps. Lors de la Seconde Guerre mondiale, l’armée allemande interdit les campagnes de pêche et impose des restrictions aux armateurs. Les pêcheurs mobilisés pour rejoindre le front cachent leurs bateaux dans les zones d’hivernage pour éviter leur réquisition par les Allemands. La guerre finie, certains thoniers restent sur place, abîmés par les bombardements ou laissés par les marins morts au front.
La tradition était prise et pendant des années les patrons pêcheurs envoyaient sur cette vasière leurs vieux navires. Les nouveaux matériaux, nouvelles techniques de pêche et nouvelles espèces à capturer ont fait que ces bateaux d’avant-guerre et d’après-guerre étaient technologiquement dépassés. Ils ont été laissés dans la vase de Kerhervy. Petit à petit, ce fut une pratique courante que d’abandonner son bateau dans cet endroit.
La motorisation de la flotte
Une première phase de motorisation est opérée dans les années 1930. Ce moment n’est pas concluant puisque les dundees, navires qui composent majoritairement la flotte de Groix, ne sont pas compatibles avec une modernisation de leurs équipements. Ce n’est donc qu’à partir de l’après-guerre qu’une flotte motorisée est construite, entraînant le déclin des dundees, dont certains viendront s’échouer à Kerhervy.
Pour prouver cela, nous avons opéré un comparatif des images aériennes du site de Kerhervy. Comme on peut le constater sur les photographies aériennes de 1952 et de 1962, la plus ancienne ne montre aucun bateau échoué dans l’anse. Cependant, une décennie plus tard,
on constate une vingtaine d’épaves, échouées dans la vasière, sans aucune logique de rangements. On peut donc supposer que la transition entre les navires à voile et ceux à moteur s’est opérée à la charnière des années 1950 et 1960, comme le prouvent les images.
Le plan Mellick
Ce plan est une décision politique ayant pour but la mise en casse d’un certain nombre de bateaux de pêche. Imaginé par Jacques Mellick, ministre de la Mer de 1988 à 1991, ce plan vise à réduire la capacité de pêche de la flotte française. Ce plan est annoncé par le gouvernement le 13 mars 1991. Il s'agissait de respecter les demandes européennes de limitation de la surpêche par réduction de 40 % des capacités de pêche. Les pêcheurs étaient incités, par des aides financières et des mesures sociales, à détruire leurs bateaux les plus vieux. Le plan a eu pour effet de réduire le nombre de bateaux de plus de 20 ans et de moins de 12 mètres, car on estimait qu’il y avait trop de bateaux, trop puissants par rapport aux réserves de poisson.
A partir des années 1990, la flotte est alors en partie désarmée, permettant d’alimenter de nouveau le « cimetière » de bateaux de Kerhervy. Les pêcheurs ou les affaires maritimes proposaient à la mairie de Lanester de venir y faire échouer leurs navires totalement dépollués (à leur frais). L’association de la « Fontaine aux Chevaux », présidée par Daniel Clabecq, traitait les demandes et se chargeait avec son équipe de la mise en place des navires dans
l’anse au moyen de tracteurs qui tiraient les bateaux depuis la rive. On remarque d’ailleurs une hausse du nombre de navires échoués dans la vasière de Kerhervy à partir des années 1990, des suites du Plan Mellick.
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Contexte et histoire
La pêche
Entre 1870 et 1940, l’île de Groix est le premier port thonier français, d’abord spécialisé dans la pêche à la sardine. Faisant suite aux crises sardinières de 1880 et 1902, Groix se reconvertit dans la pêche au thon et dans la drague. A partir de 1920, les patrons pêcheurs groisillons mettent leur bateau en hivernage dans les anses de rivières ; abrités dans les vasières, les thoniers repartent à la pêche au printemps. Lors de la Seconde Guerre mondiale, l’armée allemande interdit les campagnes de pêche et impose des restrictions aux armateurs. Les pêcheurs mobilisés pour rejoindre le front cachent leurs bateaux dans les zones d’hivernage pour éviter leur réquisition par les Allemands. La guerre finie, certains thoniers restent sur place, abîmés par les bombardements ou laissés par les marins morts au front.
La tradition était prise et pendant des années les patrons pêcheurs envoyaient sur cette vasière leurs vieux navires. Les nouveaux matériaux, nouvelles techniques de pêche et nouvelles espèces à capturer ont fait que ces bateaux d’avant-guerre et d’après-guerre étaient technologiquement dépassés. Ils ont été laissés dans la vase de Kerhervy. Petit à petit, ce fut une pratique courante que d’abandonner son bateau dans cet endroit.
La motorisation de la flotte
Une première phase de motorisation est opérée dans les années 1930. Ce moment n’est pas concluant puisque les dundees, navires qui composent majoritairement la flotte de Groix, ne sont pas compatibles avec une modernisation de leurs équipements. Ce n’est donc qu’à partir de l’après-guerre qu’une flotte motorisée est construite, entraînant le déclin des dundees, dont certains viendront s’échouer à Kerhervy.
Pour prouver cela, nous avons opéré un comparatif des images aériennes du site de Kerhervy. Comme on peut le constater sur les photographies aériennes de 1952 et de 1962, la plus ancienne ne montre aucun bateau échoué dans l’anse. Cependant, une décennie plus tard,
on constate une vingtaine d’épaves, échouées dans la vasière, sans aucune logique de rangements. On peut donc supposer que la transition entre les navires à voile et ceux à moteur s’est opérée à la charnière des années 1950 et 1960, comme le prouvent les images.
Le plan Mellick
Ce plan est une décision politique ayant pour but la mise en casse d’un certain nombre de bateaux de pêche. Imaginé par Jacques Mellick, ministre de la Mer de 1988 à 1991, ce plan vise à réduire la capacité de pêche de la flotte française. Ce plan est annoncé par le gouvernement le 13 mars 1991. Il s'agissait de respecter les demandes européennes de limitation de la surpêche par réduction de 40 % des capacités de pêche. Les pêcheurs étaient incités, par des aides financières et des mesures sociales, à détruire leurs bateaux les plus vieux. Le plan a eu pour effet de réduire le nombre de bateaux de plus de 20 ans et de moins de 12 mètres, car on estimait qu’il y avait trop de bateaux, trop puissants par rapport aux réserves de poisson.
A partir des années 1990, la flotte est alors en partie désarmée, permettant d’alimenter de nouveau le « cimetière » de bateaux de Kerhervy. Les pêcheurs ou les affaires maritimes proposaient à la mairie de Lanester de venir y faire échouer leurs navires totalement dépollués (à leur frais). L’association de la « Fontaine aux Chevaux », présidée par Daniel Clabecq, traitait les demandes et se chargeait avec son équipe de la mise en place des navires dans
l’anse au moyen de tracteurs qui tiraient les bateaux depuis la rive. On remarque d’ailleurs une hausse du nombre de navires échoués dans la vasière de Kerhervy à partir des années 1990, des suites du Plan Mellick.
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Contexte et histoire
La pêche
Entre 1870 et 1940, l’île de Groix est le premier port thonier français, d’abord spécialisé dans la pêche à la sardine. Faisant suite aux crises sardinières de 1880 et 1902, Groix se reconvertit dans la pêche au thon et à la drague. A partir de 1920, les patrons pêcheurs groisillons mettent leurs bateaux en hivernage dans les anses des rivières ; abrités dans les méandres, les thoniers repartent à la pêche au printemps. Lors de la Seconde Guerre mondiale, l’armée allemande interdit les campagnes de pêche et impose des restrictions aux armateurs. Les pêcheurs mobilisés pour rejoindre le front cachent leurs bateaux dans les zones d’hivernage pour éviter leur réquisition par les Allemands. La guerre finie, certains thoniers restent sur place, abîmés par les bombardements.
La tradition était prise et pendant des années les patrons pêcheurs envoyaient sur cette vasière leurs vieux navires. Les nouveaux matériaux, nouvelles techniques de pêche et nouvelles espèces à capturer ont fait que ces bateaux d’avant-guerre et d’après-guerre étaient technologiquement dépassés. Ils ont été laissés sur la vasière de Kerhervy. Petit à petit, ce fut une pratique courante que d’abandonner son bateau dans cet endroit.
La motorisation de la flotte
Une première phase de motorisation est opérée dans les années 1930. Ce moment n’est pas concluant puisque les dundees, navires qui composent majoritairement la flotte de Groix, ne sont pas compatibles avec une modernisation de leurs équipements. Ce n’est donc qu’à partir de l’après-guerre qu’une flotte motorisée est construite, entraînant le déclin des dundees, dont certains viendront s’échouer à Kerhervy.
Pour prouver cela, nous avons opéré un comparatif des images aériennes du site de Kerhervy. Comme on peut le constater sur les photographies aériennes de 1952 et de 1962, la plus ancienne ne montre aucun bateau échoué dans l’anse. Cependant, une décennie plus tard, on constate une vingtaine d’épaves, échouées dans la vasière, sans aucune logique de rangements. On peut donc supposer que la transition entre les navires à voile et ceux à moteur s’est opérée à la charnière des années 1950 et 1960.
Le plan Mellick
Ce plan est une décision politique ayant pour but la mise à la casse d’un certain nombre de bateaux de pêche. Imaginé par Jacques Mellick, ministre de la Mer de 1988 à 1991, il vise à réduire la capacité de pêche de la flotte française. Il est annoncé par le gouvernement le 13 mars 1991, respectant ainsi les demandes européennes de limitation de la surpêche par réduction de 40 % des capacités de pêche. Les pêcheurs étaient incités, par des aides financières et des mesures sociales, à détruire les bateaux de plus de 20 ans et de moins de 12 mètres.
La flotte de pêche lorientaise est alors en partie désarmée, permettant d’alimenter de nouveau le « cimetière » de bateaux de Kerhervy. Les pêcheurs ou les Affaires Maritimes proposaient à la mairie de Lanester de venir y faire échouer des navires totalement dépollués (à leur frais). L’association de théâtre amateur, la « Fontaine aux Chevaux », présidée par Daniel Clabecq, traitait les demandes et se chargeait avec son équipe de la mise en place des navires dans ’anse au moyen de tracteurs qui tiraient les bateaux depuis la rive. On remarque d’ailleurs une hausse du nombre de navires échoués dans la vasière de Kerhervy à partir des années 1990, des suites du Plan Mellick.
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Kerhervy
Le projet "cimetière de bateaux numériques".
Le projet « cimetière de bateaux numériques » porte sur l'étude et la valorisation du site emblématique du cimetière de bateaux de Kerhervy dans le Morbihan à Lanester. Il a été lauréat de l'appel à projet "Neptune" lancé par le Conseil Régionale de Bretagne en 2019.
Il a permis la création de dispositifs de médiation basés sur les technologies de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée consultables à la médiatheque de Lanester.
Il est basé sur un travail de recherche collaboratif entre l'’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne (laboratoire Design et Pratiques Numériques), l’Université de Bretagne Sud (Master Politiques Patrimoniales, développement culturel et territoires) et la ville de Lanester (service Culture).
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LOREM IPSUM
DOLOR SIT AME
CONSECTETUR ADIPISCING ELIT. MORBI BIBENDUM PHARETRA LOREM, ACCUMSAN SAN NULLA.
Mauris aliquet neque quis libero consequat vestibulum. Donec lacinia consequat dolor viverra sagittis. Praesent consequat porttitor risus, eu condimentum nunc. Proin et velit ac sapien luctus efficitur egestas ac augue. Nunc dictum, augue eget eleifend interdum, quam libero imperdiet lectus, vel scelerisque turpis lectus vel ligula. Duis a porta sem. Maecenas sollicitudin nunc id risus fringilla, a pharetra orci iaculis. Aliquam turpis ligula, tincidunt sit amet consequat ac, imperdiet non dolor.
Integer gravida dui quis euismod placerat. Maecenas quis accumsan ipsum. Aliquam gravida velit at dolor mollis, quis luctus mauris vulputate. Proin condimentum id nunc sed sollicitudin.
DONEC FEUGIAT:
• Nisl nec mi sollicitudin facilisis
• Nam sed faucibus est.
• Ut eget lorem sed leo.
• Sollicitudin tempor sit amet non urna.
• Aliquam feugiat mauris sit amet.
LOREM IPSUM:
$150,000
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Maquette 3D
Un jumeau numérique du site a été réalisé en 2020
Cette maquette est issue d'une campagne de relevé photogrammétrique effectuée par des drones. Elle a servi de support à la réalisation des dispositifs de médiation basés sur les technologies de réalité virtuelle et réalité augmentée développés par le laboratoire DPN.
Vous pouvez la consulter en cliquant sur le bouton "Visitez le site en 3D" placé ci-dessous.
JOHN DOE
Licensed Real Estate Salesperson
Tlf.: +11 111 111 111
jhondoe@realestate.com
www.loremipsum.com
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Nuage de points 3D issu de la numérisation du site
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LOREM IPSUM
DOLOR SIT AMET
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DONEC FEUGIAT:
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• Nam sed faucibus est.
• Ut eget lorem sed leo.
• Sollicitudin tempor sit amet non urna.
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LOREM IPSUM:
$150,000
Maquette 3D
Un jumeau numérique du site a été réalisé en 2020
Cette maquette est issue d'une campagne de relevé photogrammétrique effectuée par des drones. Elle a servi de support à la réalisation des dispositifs de médiation basés sur les technologies de réalité virtuelle et réalité augmentée développés par le laboratoire DPN.
Vous pouvez la consulter en cliquant sur le bouton "Visitez en 3D" placé ci-dessous.
JOHN DOE
Licensed Real Estate Salesperson
Tlf.: +11 111 111 111
jhondoe@realestate.com
www.loremipsum.com
Kerhervy
Le projet "cimetière de bateaux numériques".
Le projet « cimetière de bateaux numériques » porte sur l'étude et la valorisation du site emblématique du cimetière de bateaux de Kerhervy dans le Morbihan à Lanester. Il a été lauréat de l'appel à projet "Neptune" lancé par le Conseil Régionale de Bretagne en 2019.
Il a permis la création de dispositifs de médiation basés sur les technologies de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée consultables à la médiatheque de Lanester.
Il est basé sur un travail de recherche collaboratif entre l'’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne (laboratoire Design et Pratiques Numériques), l’Université de Bretagne Sud (Master Politiques Patrimoniales, développement culturel et territoires) et la ville de Lanester (service Culture).
Projet Neptune 2019
Conseil Régional de Bretagne
DPN/EESAB - UBS - LANESTER
Projet Neptune 2019
Conseil Régional de Bretagne
DPN/EESAB - UBS - LANESTER